Le 25 novembre marque la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
En 2024, 141 féminicides ont été recensés en France. En 2025, nous en comptons déjà 152.
En 2024, 26 % des victimes de féminicide par leur conjoint étaient âgées de plus de 70 ans, une proportion en augmentation par rapport à 2023.
Et le bilan ne s’arrête pas là. Toutes les deux minutes, une femme est victime de viol, de tentative de viol ou d’agression sexuelle. Toutes les vingt-trois secondes, une femme subit du harcèlement sexuel, de l’exhibition sexuelle ou la réception non sollicitée de contenus à caractère sexuel.
Les femmes demeurent, de très loin, les principales victimes des violences sexistes et sexuelles.
Derrière ces chiffres, il y a des vies brisées, des histoires qui méritent d’être entendues et reconnues et un système qu’il faut continuer de dénoncer sans relâche.
Aujourd’hui, l’association Femmes Solidaires Dordogne inauguré trois “bancs rouges” à Sarlat, Périgueux et Boulazac. Installés partout en France, ces bancs rendent hommage aux femmes victimes de féminicide. Mon collaborateur, Antonin Bergier, y a assisté en mon nom.
Je souhaite remercier toutes les associations, en Dordogne et ailleurs, qui accomplissent un travail remarquable, essentiel et profondément utile à la société.
Plus que jamais, nous avons besoin d’un véritable plan d’action de l’État, accompagné de moyens à la hauteur des enjeux pour la justice, pour les forces de l’ordre, pour les associations et pour la prévention.
Cette exigence est encore plus cruciale en milieu rural, où les violences intrafamiliales constituent l’une des premières causes d’interventions de la gendarmerie. La moitié des féminicides ont lieu à la campagne alors que seul un tiers de la population y vit.
Avec un engagement fort et durable, nous pouvons mettre fin à une situation qui ne doit plus exister.