Dans le cadre de l’examen de la proposition de loi du groupe socialiste consacrée à la santé mentale dans le monde agricole, j’ai déposé plusieurs amendements importants.

Ils ont tous été adoptés en commission des affaires sociales. La prochaine étape sera leur adoption en séance publique.

Ces amendements prévoient :

– Un soutien financier de l’Etat aux emplois de gestion administrative dans les exploitations agricoles, pour soulager la pression sur les agriculteurs et agricultrices.

– Un renforcement du crédit d’impôt remplacement pour faciliter le répit et prévenir l’épuisement des agriculteurs en risque de burn-out.

– Une meilleure prise en compte des profils particulièrement vulnérables du monde agricole : famille des agriculteurs, agricultrices, enfants des agriculteurs, nouveaux installés, travailleurs saisonniers.

Nous devons aller encore plus loin en s’attaquant aux pressions économiques, sociales et climatiques qui, tous les deux jours, poussent tragiquement un agriculteur au suicide.

Nous devons sortir du prisme individuel pour répondre au premier besoin de celles et ceux qui nous nourrissent au quotidien : pouvoir vivre dignement de leur travail.