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Une victoire qui donne de l’espoir !

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Quand la politique apporte un nouveau souffle, il faut le célébrer. Aujourd’hui, la face de New York et de ses 8,5 millions d’habitants s’apprête à changer.

La ville vient d’élire un nouveau maire : Zohran Mamdani, 34 ans, socialiste démocrate et fils d’immigrés. Dans cette ville née de la diversité et des migrations, son élection résonne tout particulièrement.

Ce qui le distingue, c’est son parcours atypique et le lien qu’il entretient avec les habitants. Il incarne l’authenticité, loin des discours vides de sens.

Il y a un an encore, Mamdani n’était qu’un jeune élu local à l’assemblée de l’État de New York, inconnu du grand public.

Donald Trump l’a qualifié de « communiste fou » et a affirmé que sa victoire mettrait en péril l’avenir de New York. Certains Républicains vont même jusqu’à le décrire comme un « terroriste ».

Cette hostilité en dit long : elle montre qu’il dérange, qu’il incarne une autre voie, celle de la dignité et de l’humanité.

Zohran Mamdani porte en effet un projet profondément humaniste, centré sur la justice sociale et la vie quotidienne des New-Yorkais.

Il a fait de la lutte contre la vie chère le cœur de sa campagne, qui repose sur quatre mesures concrètes : geler les loyers pour les locataires new-yorkais, rendre les bus gratuits, créer des crèches publiques gratuites pour les enfants de moins de 6 ans et développer un réseau d’épiceries municipales vendant à prix coûtant.

Pour financer ces politiques, il propose de taxer davantage les plus riches, en augmentant l’impôt sur les sociétés et sur les revenus annuels supérieurs à un million de dollars.

Le contexte rend ces propositions d’autant plus nécessaires : la part du revenu total détenue par le 1 % des New-Yorkais les plus riches est passée de 12 % en 1980 à 36 % en 2022, tandis que le loyer médian d’un appartement deux pièces atteint aujourd’hui près de 5 500 dollars par mois.

En un an, Mamdani a mené une véritable campagne de terrain. Il est allé à la rencontre des habitants, dans leurs quartiers, leurs petits commerces et sur les terrains de foot. Sur les réseaux sociaux, il a su trouver un ton humoristique et accessible, capable de mobiliser les jeunes.

Il a fait de la joie un levier politique : pas de grands meetings traditionnels, mais des chasses au trésor géantes, des interviews de citoyens dans les rues et même une traversée de Manhattan à pied entouré de ses militants.

Plus de 104 000 bénévoles ont participé à cette campagne, frappant à près de 3 millions de portes.

Sa victoire n’est pas seulement électorale : elle incarne l’idée qu’une politique plus humaine, plus accessible et plus joyeuse peut gagner.

Elle rappelle que la politique peut redonner de l’espoir et changer la vie des gens.

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